Agroécologie

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Il n’est pas évident de se mettre à choisir des alternatives lorsque l’on est habitué à cultiver/élever selon des pratiques que l’on exerce depuis longtemps, que cela soit en élevage traditionnel, chimique ou biologique. Il y a plus ou moins de l’inertie due à des peurs. Peur de perdre certains « avantages » financiers grâce aux subsides de l’Europe notamment, peur du changement, peur de ne pas arriver à développer de nouveaux systèmes agricoles.

Nombreux sont les agriculteurs/éleveurs qui ont conscience des dangers de l’utilisation des produits chimiques, pesticides, insecticides, de l’élevage en batterie ou industriel. Certains reconnaissent qu’ils ne mangeraient pas ce qu’ils produisent ! Ces intrants chimiques, la promiscuité des animaux, le fait qu’ils ne connaissent pas ou peu une certaine forme de liberté sont source de bon nombre de maladies dégénératives comme la leucémie, la sclérose en plaques, Alzheimer, Parkinson, cancer, etc… dont nos agriculteurs/éleveurs se trouvent atteints sans qu’ils puissent être indemnisés par leurs assurances car faut-il encore démontrer la responsabilité des firmes incriminées. Autant dire la bataille du pot de terre contre le pot de fer.

C’est sans compter le non-sens de faire importer des farines de maïs OGM en provenance d’Amérique du sud pour nourrir les cheptels alors que ces mêmes OGM sont interdits en Europe.

C’est exactement la même chose lorsque l’on parle des vaccinations à outrance pour des animaux qui, vivant dans une telle promiscuité, sans voir la lumière du jour deviennent plus fragiles.

Un agriculteur/éleveur se suicide tous les deux jours en France. C’est le « métier » le plus mal reconnu alors que c’est le paysan qui nous fait vivre. À lui les heures interminables, la pénibilité du travail, l’enchaînement à la dette pour rembourser ses prêts, pas vraiment de loisirs ni de vacances. La plupart du temps, il vend à perte aux grandes distributions, n’arrivant pas à s’octroyer un salaire descend. La Révolution Verte d’après guerre a petit à petit coupé le paysan d’avec ses racines, le rendant « ouvrier agricole », avec, en l’espace de 50 ans, la perte quasi global de ce qu’est le rapport à la Terre nourricière. Le savoir de nos aïeux s’est perdu au fil de l’industrialisation. Cependant, aujourd’hui, un renouveau est là malgré l’oreille sourde de nos mass-médias.

L’état de notre planète est catastrophique, nos sols sont en grande partie morts, la Terre est morte, nos eaux polluées par tous ces produits chimiques, et, puisque tous les éléments de la nature sont liées, l’air aussi. Bien entendu, cela a une incidence directe sur les règnes végétal, animal et humain bien évidemment. Il y a urgence.

Quel avenir souhaitons nous laisser à nos enfants, aux futurs générations ?

Devons-nous laisser le patrimoine de nos aïeux aux mains des grandes firmes de l’industrie pétrochimique, voyant l’homme devenir esclave des OGM, de faire des monocultures qui favorisent l’érosion des sols, de vendre ses produits à perte à de grands distributeurs qui se font des marges exorbitantes alors qu’il serait plus simple et moins polluant de cultiver et consommer localement, de se réunir en coopératives, pour enrayer ainsi ce cercle vicieux.

Il est fini le temps de l’agriculture à la grand-père, de l’image d’Épinal que nous en avons.

De nombreuses alternatives existent. Pour la plupart sinon toutes, peu ou pas connues.

« Comment se fait-il qu’elles ne soient pas connues ? Si cela marchait, ça se saurait. »

me diriez-vous.

Tout ce qui est gratuit, peu cher et non invasif, qui permet d’être indépendant n’est pas ou peu promu par nos médias de masse, qui dépendent financièrement de grands groupes industriels. Ils n’est pas dans leur intérêt de voir se généraliser toutes ces alternatives. Elles sont pourtant respectueuses de l’environnement, amènent à une indépendance à tous points de vue et ce, avec un minimum d’efforts.

En effet, la science aujourd’hui nous permet d’associer ce que nos aïeux savaient par tradition, aux nouvelles découvertes sur la manière dont fonctionne le vivant.

Tout est pris en considération. Le but ? Optimiser le rendement d’une manière non invasive avec le minimum d’effort.

Augmenter sa production de 60% environ n’est donc pas un mythe, à la lecture de ce dossier.

Avec les alternatives rassemblées ici, l’agriculteur, celui qui nous fait vivre, peut déployer des trésors d’ingéniosité, bien gagner sa vie en consacrant plus de temps aux loisirs et à sa famille.

Encore faut-il le vouloir…

Je vous propose donc cette synthèse pour orienter vos choix d’une agriculture respectueuse de l’environnement via l’écriture de ce livre PDF avec de nombreux liens, directement cliquables, mettant en avant de nombreuses alternatives : Agroforesterie, électroculture, protéodies, permaculture, aquaponie, méthanisation et bien d’autres alternatives encore. N’hésitez donc pas à le télécharger.

Je vous invite à regarder le film de la célèbre réalisatrice Coline Serreau : « Solutions locales pour désordre global » :

 Par Laurent Fendt

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